La succession polono-lituanienne (août 1730)

Âgé de 64 ans, le duc de Savoie, roi de Sardaigne et roi électif de Pologne-Lituanie Victor-Amédée II présente des signes de fatigue. Celui qui n'est autre que le grand père maternel du roi Louis XV de France éprouve de plus en plus de difficultés pour trouver l'énergie à gouverner tous ses Etats, au point qu'il a confié la régence de la Pologne-Lituanie à son fils Charles-Emmanuel. On se souvient que le duc de Savoie eu bien des différends avec le Régent Philippe d'Orléans et qu'il éprouva une certaine admiration pour l'empereur d'Autriche Charles de Habsbourg avant de finalement rejoindre l'Alliance Prusso-russe.

Si la succession est assurée en Savoie-Sardaigne en la personne de Charles-Emmanuel, la succession en Pologne-Lituanie demeure ouverte. Les protestants risquent de présenter le populaire Maurice de Saxe, demi-frère de l'électeur Auguste III qui par pression de la Russie a du fuir le duché de Courlande où il avait tenté de s'imposer comme dirigeant en raison des menaces de sécession avec la république. La Saxe, la Suède voire la Grande-Bretagne pourraient donc appuyer ce candidat en cas de décès de Victor-Amédée II qui serait synonyme de nouvelles élections. Les orthodoxes ont perdu de leur représentativité depuis les élections parlementaires de 1728 et attendent avec impatience de savoir si la nouvelle tsarine de Russie proposera un candidat (ce qu'ils espèrent) ou jouera la carte de la sécurité en conservant l'alliance polono-lituanienne et ce en appuyant un candidat catholique, à savoir Charles-Emmanuel de Savoie si bien sûr celui-ci venait à se présenter. Quant aux catholiques ils pourraient se voir divisés en cas de multiples candidatures. Reste donc à savoir si la Ligue de Ratisbonne présentera la sienne et si la France en fera de même ou préférera soutenir le candidat de la Ligue, son oncle Charles-Emmanuel ou bien encore le francophile Maurice de Saxe.

En tant que petit-fils (du côté maternel), de Henriette-Adélaïde de Savoie, et donc cousin de Victor-Amédée II, je suis triste d'apprendre que sa santé est déclinante.

Le Royaume d'Espagne va réfléchir sur sa position quant à la Succession en Pologne-Lituanie, tout en consultant ses alliés de la Ligue de Ratisbonne.

Philippe V.

Me sentant très apte à mon métier de roi de France, je suis prêt également à relever la succession de la Pologne-Lituanie. Avec toute l'admiration que je voue mon grand-père, qu'il se sente rassuré si j'ai la chance d'hériter de cette seconde gouvernance je promets de maintenir les équilibres en Europe notamment en empéchant coute que coute avec toutes les forces qu'il sera necessaire un quelconque; éclatement de la Pologne-Lituanie.
La Pologne Lituanie doit perdurer!

Le roi de France
Louis le Bien-aimé

La Saxe a décidé de soutenir avec force la candidature de Maurice de Saxe.
L'infâme Russie tire depuis bien trop longtemps les ficelles de la politique étrangère de la noble Pologne-Lituanie et le sort des nombreux Protestants est en jeu depuis l'éviction de mon demi-frère du duché de Courlande.

En tant que stathouder des Provinces-Unies je soutiens également la candidature de Maurice de Saxe

La Ligue de Ratisbonne a choisi à la majorité, pour la représenter dans cette élection (contre Maurice de Saxe et Louis XV), un de ses membres : le Duc de Lorraine.

En tant que membre de la Ligue de Ratisbonne, le Royaume d'Espagne soutient donc la candidature de son allié, le Duc de Lorraine.

Philippe V.

En tant qu'empereur mais surtout en tant qu'homme je déclare mon soutien sans faille au duc de Lorraine.il est de par son âge et les soutien diplomatique le meilleur choix pour la pologne-lituanie.

Ayant reçu le soutien de mes alliés et surtout du pape et de l'empereur, je me présente donc, moi, François-Etienne de Lorraine, à l'élection de Pologne-Lituanie.

Vous aurez aussi le mien cher François-Etienne de Lorraine. Le Pacte de Fer n'a en effet pas réussi à trouver un consensus pour désigner un candidat. Ce ne sera donc pas mon fils Charles-Emmanuel ni un autre qui représentera nos intérêt. Je me détache donc de la neutralité des alliés en ce qui concerne cette affaire et je soutien donc officiellement votre candidature quant à ma succession.

Le duc de Savoie également roi de Pologne-Lituanie est mort. L'élection pour sa succession dans la République des Deux-Nations se fera donc demain. Vous avez donc jusqu'à minuit pour ajouter ou retirer une candidature.

Pour le moment trois candidats s'opposent :
- Maurice de Saxe, demi frère de l'Electeur de Saxe Auguste III et du generaloberst saxon Frederick Augustus Rutowsky
- François-Etienne, duc de Bar et de Lorraine
- Louis XV, roi de France

Je retire ma candidature, et je soutiens Maurice de Saxe pour l'accès au trône de Pologne (je sais que j'ai dépassé minuit)

France a écrit:

Je retire ma candidature, et je soutiens Maurice de Saxe pour l'accès au trône de Pologne (je sais que j'ai dépassé minuit)

Justement c'est ce qui pose problème...Ce qui peut se faire à la rigueur c'est renoncer au trône une fois que vous serez élu, mais ça provoquerait de nouvelles élections, pas sûr que ça contentera beaucoup de monde, même si vous êtes légitimement désigné. Bonne chance!

La neutralité de la famille de Savoie-Sardaigne et de la Russie qui exerce une influence sur l'Eglise orthodoxe de Lituanie a beaucoup pesé lors de cette élection qui se fit sur le fil : en effet on compte 63 abstentions sur les 200 membres qui composent la Diète des Deux-Nations.

Maurice de Saxe, le candidat protestant, a eu le soutien du MNR, mouvement minoritaire qui milite pour l'intronisation d'un souverain protestant sur le trône des Deux-Nations. Il a compensé le manque de soutien de la famille Hohenzollern par celui de son demi-frère l'électeur de Saxe Auguste III et de sa popularité en Courlande et dans le nord du pays, une popularité qui est également grande dans l'armée. Il recueille 35 suffrages (25,74% des voix) dont 8 dans les rangs des protestants du PS qui voient en lui un souverain conciliateur et indépendant.

Louis XV avait une candidature qui démarrait bien mal : déjà souverain d'un grand pays, il était peu probable contrairement à ses deux rivaux qu'il quitte la cour de Versailles pour s'installer dans celle de Varsovie. De plus il n'avait pas jugé nécessaire un mariage avec Maria Leczynska qui lui aurait donné encore plus de renommée dans le pays, quitte à l'installer comme régente en son absence. Toutefois, il enregistre 49 suffrages en sa faveur (36,03% des voix). Même si l'UPM a majoritairement et officiellement aligné sa neutralité, 34 des 110 membres ont voté pour le roi de France, notamment le clergé catholique polonais qui se méfie du candidat lorrain qu'il juge comme trop austrophile.

François-Etienne de Lorraine, reçut le soutien inconditionnel du PS (Parti du Sejm), constitué par de grandes familles polonaises aristocratiques et catholiques dont certains grands commandants assez opposés à Maurice de Saxe qui est protestant. Il jouit aussi d'une certaine popularité auprès de la populace polonaise méfiante à l'égard de l'alliance russe et encline de voir un futur roi de Pologne issu d'un petit Etat et donc capable de quitter sa modeste cour pour s'installer à Varsovie.
Ayant recueilli 52 votes (38,24% des suffrages), le duc de Lorraine se classe en tête des candidats et est donc élu officiellement nouveau roi de Pologne-Lituanie, succédant ainsi à Victor-Amédée Ier.

Je réserve la primeur de mes remerciements aux membres de la Diète qui ont porté leur choix sur ma personne pour diriger ce grand pays qu'est la Pologne-Lituanie. Sachez que je gouvernerai avec vous et ce quelque soit votre religion ou vos orientations politiques. Voici les prochains projets politiques que je me suis fixé :

- Nommer un nouveau chancelier qui sera issu de la majorité. Je ne compte pas dissoudre la Diète et un membre de l'UMP (parti au pouvoir) modéré et conciliateur sera choisi.

- Quitter le Pacte de Fer pour rejoindre la Ligue de Ratisbonne et ainsi aligner la politique étrangère des Deux-Nations sur celle de la Lorraine. Bien sûr je devrais passer par un vote auprès de la Diète. S'il est négatif, la Pologne-Lituanie restera dans le Pacte de Fer et la Lorraine devra donc quitter ses amis austro-espagnols pour l'alliance russo-prussienne ; mais je ferai valoir le désintérêt de cette dernière lors de mon élection pour que le premier choix se concrétise.

- Mon duché de Lorraine étant menacé par la France, je crains le courroux de Louis XV si celui s'avère être un mauvais perdant. Je resterai encore dans mon duché mais je jure solennellement que d'ici cinq années je rejoindrai définitivement la cour de Varsovie. En attendant je nommerai un régent pour administrer la Pologne-Lituanie et rassurer ainsi mes partisans qui craindraient une usurpation du pouvoir par la majorité politique qui compose la Diète.

- Organiser un mariage pour assurer la dynastie de la famille Lorraine car je suis encore à l'heure actuelle célibataire. je trouverai peut être en ma future épouse une excellente régente pour la république des Deux-Nations ou bien le duché de Lorraine.

- Purger l'armée de ses éléments les plus perturbateurs et enclins à créer un climat de tensions dans le pays et à déclencher une guerre civile.

Le Royaume d'Espagne souhaite un excellent règne au nouveau roi élu de Pologne-Lituanie, son ami et allié le Duc de Bar et de Lorraine.

Je félicite chaleureusement, mon allié le Duc de Lorraine et de Bar, pour sa victoire dans cette élection très disputée.

Vive le nouveau Roi de Pologne-Lituanie !

Antoine Farnèse.

Vive le Roi!

Toute la République félicite le duc de Lorraine, nouveau roi de Pologne-Lituanie.

Toutes mes félicitations duc de Lorraine et roi de Pologne,

Vous avez bien du courage pour la charge de vos nouvelles grandes directives comme vous avez de la peur en pensant à ma beauté

J'ai décidé de nommer Monseigneur Andrzej Stanisław Załuski, 37 ans, Evêque de Płock, comme nouveau Chancelier de la Diète des Deux-Nations. Il succédera donc à Filip Dustblazycsz qui était en poste depuis 1718.

Andrzej Stanisław Załuski est issu de l'Union des Magnats Polonais, parti au pouvoir. Mon choix s'est porté sur lui car :
- Il est issu de l'UMP et je me devais de désigner un homme de ses rangs
- Il est plus précisément issu de la majorité de clergé catholique au sein de l'UMP (41 sièges) et les prélats sont pourtant souvent peu désignés à ce poste.
- C'est un homme motivé à l'idée de réformer le système politique intérieur
- C'est un homme de foi et fin lettré ouvert au dialogue qui serait sans préjugés face aux éventuels futurs alliés de la Pologne-Lituanie.

Lorraine a écrit:

Purger l'armée de ses éléments les plus perturbateurs et enclins à créer un climat de tensions dans le pays et à déclencher une guerre civile.

On sait qui vous visez cher François Etienne : Maurice de Saxe et ses fidèles partisans qui ne veulent pas faire de la Pologne-Lituanie une marionnette de la Ligue de Ratisbonne! Si le pays entre dans cette alliance et que vous vous unissez matrimonialement avec eux je peux vous garantir que ça ira très mal pour vous!

Je n'ai que faire de vos menaces

Cessez vos menaces inutiles Auguste III. Vous avez perdu acceptez dignement la défaite.

Vous faites erreur: rien ne se "perd", tout se transforme (A. Lavoisier)
Mais ¿comment cela se transforme? ¡ mystère !

En tant que landgrave de Hesse je soutiens la France et la Saxe et je m'inquiète des tensions que provoquent cette élection fort contestable