Troubles dans les Cévennes (1703-1715)

Un soulèvement armé mobilise depuis des mois les protestants des Cévennes (France) contre le pouvoir royal. Tout a commencé le 24 juillet 1702 avec l'assassinat de l'abbé du Chaila au Pont-de-Montvert. Mais le feu couvait sous la cendre depuis longtemps, et on ne peut aborder cette révolte sans étudier le mouvement prophétique, apparu en Dauphiné en février 1688, introduit en Vivarais (Ardèche actuelle) en janvier 1689, et se répandant en Cévennes à partir de 1700.
Plusieurs de ceux qui seront parmi les " déclencheurs " de la rebellion sont déjà plus ou moins clandestins : c'est le cas par exemple d'Esprit Séguier, de Gédéon Laporte ou encore d'Abraham Mazel. Le jeune Jean Cavalier, chef de ceux qu'on appelle les Camisards se distingue au combat de Champdomergue, entre Saint-Frézal-de-Ventalon et le Collet-de-Dèze. En décembre, la garnison bourgeoise d'Alès a subi un cuisant revers au Mas de Cauvi contre les Camisards.

L'origine de ces troubles à sans doute pour origine l'Édit de Fontainebleau, signé par Louis XIV le 18 octobre 1685, qui révoque l'Édit de Nantes et interdit le protestantisme. Aussi dans les provinces à forte implantation protestante, le Poitou, la Guyenne, le Dauphiné et le Languedoc, les protestants sont convertis de force au catholicisme dans le cadre des dragonnades. De nombreux protestants préfèrent émigrer, d'autres continuent de célébrer leur culte clandestinement malgré leur conversion. Dès la fin octobre 1685, des Assemblées clandestines sont signalées, mais les peines contre ceux qui y participent se durcissent, une conversion rétractée étant considérée comme un crime très grave, les hommes sont condamnés à mort ou aux galères, les femmes sont tondues et emprisonnées et les enfants sont enlevés à leurs parents pour être envoyés dans des familles ou des collèges catholiques.

Dans les Cévennes, situées dans le Languedoc dirigé par l'intendant Nicolas de Lamoignon de Basville, 84 personnes sont exécutées, une cinquantaine sont condamnées aux galères et 300 sont déportées aux Amériques en 1686 et en 1687. Néanmoins les Assemblées se poursuivent les années suivantes, mais depuis 1701, les troubles se multiplient...

De tels actes sont indignes d'un grand souverrain!

Je condamne fermement les violences exercées par le Roi de France à l'encontre des protestants et j'invite également de ce pas, l'ensemble des puissances protestantes à faire pression sur le Royaume de France afin que ces absurdités cessent immédiatement...

J'ose espérer que le roi Louis fera preuve de modération vis à vis de ces insurgés.

C'est dans son intérêt et celui du royaume de France tout entier!

Cette rébellion est-elle le signe annonciateur du déclin de l'un des plus grands roi d'Europe?

J'en appelle à la clémence du roi Louis et de se montrer magnanime envers ses sujets.
Un souverain se doit d'être un père pour son peuple!

En espérant que ces agitations cesseront et si ce n'est pas le cas en faire appel aux puissances protestantes pour proposer un concert des nations protestantes avec le roi de France afin de  défendre les droits des protestants.
Le roi de Grande-Bretagne et d’Irlande se range au côté des rois de Prusse et de Suède.

Dieu et mon droit.

Ces camisards ne sont que de vulgaires brigands et assassins et ils doivent être châtiés comme il se doit. Je soutiens Louis XIV dans sa répression, aussi féroce soit-elle!

Je suis prêt à envoyer deux ou trois régiments en soutien à mon allié, si bien sûr l'Espagne accepte une traversée de son territoire...

Grande-Bretagne a écrit:

En espérant que ces agitations cesseront et si ce n'est pas le cas en faire appel aux puissances protestantes pour proposer un concert des nations protestantes avec le roi de France afin de  défendre les droits des protestants.

Je suis sûr que cette révolte est initiée par des voisins protestants mécontents... C'est pourquoi j'invite tout le monde à se calmer et à rendre les armes pour trouver une solution. Un voisin pourrait par exemple recueillir les protestants de mon pays, qu'en dites vous ? Dans le cas contraire, je serais dans l'obligation de répondre à la violence par la violence.

Le Royaume de Suède se propose de leur offrir terre d'asile, mais la distance y constitue un frein indéniable!

Le royaume de Grande-Bretagne s'offre en terre d'accueil aux insurgés protestants.

L'électorat de Saxe se propose d'accueillir tout protestant à la recherche d'une terre d'asile.

Exiler tout les protestants de France vers l'étranger ne me semble pas être non plus une solution. Il faut savoir que tout ce que demande ces calvinistes implantés dans les Cévennes, c'est de pratiguer la religion réformée de façon libre dans leur propre région!

En tant qu’électeur du saint empire, et ayant une légitimité non négligeable dans celle-ci, je propose un édit (à valider par mes confrères) aux protestant du monde entier :

Edit aux protestant :

Tout protestant, étant par la contrainte, dans l'impossibilité d'exercer sa religion, se verra accueilli dans l'une des provinces du Saint Empire Romain Germanique.

Il y sera accueilli, logé, et aura un travail fournit par la province ou la commune de résidence.

Tout acte de persécution, meurtre ou génocide envers les populations protestantes du monde entier, seront sévèrement condamnés, voir sanctionnés (politiquement, commercialement voir militairement pour des faits aggravés et répétés !)


Merci aux pays membre de l'Empire de ratifier ce traité.

Ceci est très étrange. Je désirais il y a peu entrer dans une alliance mais je m'interroge sur la cohérence de ces dernières.
En effet, je suis un pur catholique tout comme un peu plus de la moitié de mon peuple. Les nombreux protestants qui vivent en Bade soutiennent quant à eux la famille rivale des Bade-Durlach. Donc entre une France molle qui va jusqu'à s'allier aux turcs que j'ai autrefois combattu, une Bavière bien accueillante envers les réformés et une Espagne qui va jusqu'à s'allier avec de grandes puissances protestantes, j'hésite...n'y t-il pas une vraie alliance catholique digne de ce nom?

Il faut reformer une sainte ligue digne de se nom pour cela

Cher Archiduc d'Autriche,

Je pense, qu'il faudrait demander son avis au souverain pontife, car seul sa Sainteté peut décider d'unifier tous les catholiques d'Europe.