Marie III veut faire de la Grande-Bretagne un Eldorado scientifique (mars 1758)

On savait Marie III passionnée de littérature (elle a d'ailleurs récemment publié sa dernière nouvelle "The Three Gentlemen") mais les souverains européens se doutaient-ils que la reine de Grande-Bretagne était férue de sciences et de nouvelles technologies? Son père George II lui avait offert sa première boîte de chimiste le jour de ses 8 ans et on sait que par la suite trois des sept chats persans de sa mère Françoise-Josèphe de Portugal disparurent sans laisser de traces...
En cette année 1758, "Queen Mary" a décidé de frapper un grand coup en recrutant dans toute l'Europe pas moins de quatre scientifiques de renommée internationale et aux talents différents : Physique, Mathématiques, Médecine ou encore Biologie. Marie a prévu d'allouer un budget pour ce recrutement en proposant des salaires élevés et un financement des travaux de ces scientifiques qui s'installeraient donc dans les plus prestigieuses universités britanniques.
A l'heure actuelle à Buckingham Palace on reste discret sur l'identité des futurs collaborateurs de sa gracieuse majesté. Il a été juste certifié qu'aucun scientifique de l'Académie européenne des sciences ni aucun jésuite n'avait été approché. Quoiqu'il en soit, il est très probable que ce débauchage de cerveaux entreprit par la reine Marie ne sera pas du goût de tout le monde...

N.B. : il s'agit ici d'une recherche bonus acquise par Marie III et qui n'est pas secrète car ayant des répercussions au delà des frontières de la Grande-Bretagne, ce qui explique sa publication ici même.

Un grand bravo à ma tendre cousine la reine Marie et à la nation britannique! Nous vivons un siècle historique fait de nombreuses découvertes et d'innovations technologiques auxquelles ils faut impérativement donner une véritable impulsion.

Chère Reine Marie III de Grande-Bretagne, chère voisine,

Je vois que vous ne manquez pas d'idées. Mes Félicitations pour cela.

Cordialement, Charles III d'Espagne.

La reine Marie passionnée de littérature et maintenant de sciences. C'est un étonnement moi qui croyait à une passion pour les kilts irlandais!

Pour moi, la Grande-Bretagne a déjà un monopole incontestable avec de brillants scientifiques, cette décision de renforcer les innovations technologiques s'avère très intéressante pour des souverains étrangers. Comme nous le savons, bien souvent la matière grise est attirée par l'argent, si Queen Mary nous montre le potentiel de l'Europe en notre siècle nous aurons une idée de la somme à débourser pour attirer les cerveaux. Quant au regroupement des sciences dans un lieu précis je trouve l'idée alléchante quand on manque de technologies de suite on sait où aller pour se les procurer.

Je souhaite une longue Silicon Mary!

En revanche je trouve méprisable de venir piller le peu de savoir scientifique que possède les petits états tel que le mien... Vous avez un plus grand potentiel et pourtant vous ne vous gênez pas de voler les petits tout simplement grâce à votre argent... A croire que les médecins britanniques soient peu qualifiés pour que vous veniez les chercher au Piémont....

Toutes mes félicitations à la reine Marie, je lui souhaite bonne chance dans ses expérimentations!

Je félicite mon amie Marie III qui sait décidément bien s'entourer de personnes compétentes...

Pour information, le choix de sa gracieuse majesté Marie III s'est porté sur les quatres scientifiques suivants :

- Le mecklembourgeois Johann Christian Anton Theden (niveau 3), professeur de biologie à l'Université de Rostock)
- Le vénitien Jacopo Riccati (niveau 2) professeur de mathématiques à l'Université de Vérone
- Le piémontais Simone Calvazza (niveau 2), auparavant médecin dans la ville de Florence
- Le français René-Antoine Ferchault de Réaumur (niveau 3), physicien de renom ayant eu une chaire à l'université de Lyon

La reine Marie n'a pas honte, depuis son île défendue par une ribambelle de coquilles de noix elle se croit tout permis!