Le royaume de Pologne-Lituanie devient héréditaire (décembre 1767)

Etienne II, roi de Pologne et grand-duc de Lituanie a fait voter devant la Diète une loi de succession héréditaire. Cela s'est fait de façon assez aisée en raison de l'importance du camp catholique pro-habsbourg parmi les députés mais afin d'éviter des tensions dans le pays, il a du accepter le compromis concernant le mode de succession. Ainsi, la loi salique avec primogéniture mâle stricte excluant les femmes sera conservée. L'édit sera proclamé dès le 1er janvier 1768.

Etienne II se demandait en effet ce qu'il adviendrait du royaume de Pologne-Lituanie une fois qu'il ne serait plus de ce monde. Il hésitait depuis quelques années entre mettre en place de son vivant une monarchie héréditaire afin que la descendance qu'il avait eu avec son épouse Marie-Thérèse d'Autriche puisse en hériter, et laisser une nouvelle élection se faire, avec le risque de voir un candidat catholique anti-habsbourg accéder aux trône grâce au soutien de grandes puissances catholiques comme la France ou l'Espagne. Pour les protestants cela aurait été moins problématique pour le vieux monarque, la guerre de succession de Pologne les ayant discrédités et risquant de bénéficier de bien peu de votes au risque de voir de nouveau une guerre civile éclater s'ils gagnaient.

Bien entendu, cela ne concerne nullement le duché de Bar et de Lorraine qui est une possession personnelle de Etienne (sous le nom de François III Etienne) et qui sera transmise à son fils aîné lors de son trépas.

Je tiens à féliciter Etienne de Pologne et de Lorraine pour le choix pragmatique de la loi salique, nous ne pouvons accepter de brouillages ou guerres civiles. Nous avons connu trop de débordements par le passé, nous gagnerons en stabilité.

Mon mari, vous avez fait le bon choix, seul notre fils peut assurer une stabilité durable en Pologne. Après la tentative des protestants de prendre le contrôle sur la Pologne, le peuple ne peut se permettre une nouvelle guerre de succession. Nous avons besoin d'une Pologne qui retrouve la splendeur quelle mérite et ce ne sera pas en traversant des guerres civiles successives

Je me range de votre côté. Il est temps d'apporter de la stabilité pour le peuple polonais. Notre devoir à tous les souverains est d'assurer le bien être de nos gens.

Je m'inquiète fortement du poids grandissant des Habsbourg-Lorraine et du couple infernal que forment Marie-Thérèse et François-Etienne. Si les autres souverains européens ne réagissent pas, nous courrons à notre perte!

Le couple Habsbourg-Lorraine adore la pâtisserie, nous savons tous que la gourmandise est un vilain défaut, de temps à autre on peut se permettre des exceptions. Il faut arrêter de savourer qu'avec les yeux!

Par contre abuser de sucreries et de chocolats conduit irrémédiablement au surpoids, et tôt ou tard nous finissons par nous rendre compte que nous sommes devenus un gros ballon qui risque d'exploser n'importe quand!

Vous devriez essayer le bavarois, c'est à basse de mousse de fruits donc plus léger...

décembre 1774 : Joseph II de Habsbourg-Lorraine proclame l'unification de ses Etats en un seul : l'Empire de Habsbourg-Lorraine. Il devient potentiellement le souverain le plus puissant d'Europe avec 34 cités, une armée de 646 bataillons et une flotte de 1.171 canons qui devient la septième flotte en Europe après celles de Grande-Bretagne, Espagne, Venise, France, Danemark et Empire Ottoman.

Joseph II porte donc les titres de empereur d'Autriche, roi des Pays-Bas, de Hongrie, de Bohême, de Croatie, de Pologne, grand-duc de Lituanie, duc de Bar et de Lorraine. Sa soeur Marie-Christine est duchesse de Mantoue tandis que les principauté de Bosnie, Serbie et Transylvanie ont été confiées à des princes locaux appelés Hospodars.

Les villes polono-lituaniennes ne sont toutefois pas aussi développées que celles autrichiennes, notamment en raison du manque de centres urbains dans encore quelques villes mais quelques architectes polonais de talent s'évertuent depuis quelques années à pallier ce problème.

Les marchands polono-lituaniens, tout comme les scientifiques, sont devenus sujets autrichiens et travailleront donc désormais pour apporter de l'argent ou leur savoir au nouvel empire.

Une harmonisation des traités signés à l'époque avec la Pologne-Lituanie a également eu lieu.

Bien que la succession soit assurée avec sa grande fratrie et particulièrement en la personne de son frère cadet Pierre-Léopold de Habsbourg-Lorraine, l'empereur Joseph II est à presque 33 ans un célibataire endurci. Il a décidé d'étendre la Pragmatique Sanction cognatique avec primogéniture par préférence masculine à degré égal à l'ensemble de son empire, donc à la Pologne-Lituanie, ce qui risque de créer des remous lorsqu'on sait que son père feu Etienne Ier (François II Etienne) avait trouvé un compromis avec la Diète en conservant la loi salique avec primogéniture mâle.
Joseph II a également établi le modèle économique autrichien libéral au pays nouvellement annexé mais pense établir une taxe douanière sur les produits étrangers exportés vers l'Empire de Habsbourg-Lorraine. Toutefois, la tolérance religieuse, déjà appliquée de part et d'autre sera conservée.

Cette fusion pourrait conduire Joseph II aussi bien à la gloire et au titre convoité de plus grand souverain du siècle qu'à sa ruine, tant la gestion va demander du temps et de la patience sachant que le souverain aura la lourde tâche de réduire les inégalités entre les deux pays et assimiler davantage de populations non-catholiques dans un empire qui en comptait déjà beaucoup. Il devra de plus se méfier des souverains hostiles à une telle puissance concentrée entre les mains d'un seul monarque que ce soit de façon directe par les armes ou un embargo commercial que de façon indirecte par une ingérence et ce à tous les niveaux avec le but de déstabiliser l'équilibre déjà fébrile de ce nouvel empire.

Cette fois c'en est trop de cet impérialisme des Habsbourg, vous l'aurez voulu Joseph, C'EST LA GUERRE!!!

Oui oui parlez toujours, vous n’êtes qu'un opportuniste qui souhaite s’étendre. Les Villes que vous prétendaient sont bien plus heureuse depuis qu'elles ont quitté votre empire de Barbare.

Cher empereur Joseph,

La politique française s'est montrée hostile envers vous depuis des décennies, nous nous efforcerons à l'avenir de nous montrer neutre.
Dans les actes sachez que nous n'interviendrons pas dans votre guerre ni contre votre camps ni pour le camps turc. Le cassus-belli pour la Lorraine étant trop tardif, il est officiellement abandonné. De nouvelles orientations plus croustillantes sont ouvertes.

Pour les tensions hispano-italienne du nord, même activité; la politique française ne prend pas parti également, nous laissons les bellicistes vaquer à leur affaire.

Je rejoins l'avis de la France. Je vis depuis mes débuts de règne en bon voisinage avec l'Autriche côté saxon alors que mon défunt père était un farouche adversaire de votre défunte mère Marie-Thérèse.
Joseph, je ne vous considère donc pas comme un ennemi et je n'interférerai pas dans vos affaires qui vous opposent avec le sultan ottoman.

Je reconnais Joseph II comme souverain de l'empire habsbourgeois, formé du royaume de Pologne-Lituanie et de l'empire d'Autriche.