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Maître-du-jeu
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MessageSujet: Historique   Historique Icon_minitimeSam 21 Fév - 15:28

A la mort du duc de Savoie et roi de Sardaigne Victor-Amédée II de Savoie, la succession du trône électif de Pologne est ouvert : en l'absence du soutien de son alliée russe, son fils Charles-Emmanuel ne se présente pas tandis que le camp protestant porte comme candidat le populaire Maurice de Saxe, demi-frère de l'électeur de Saxe Auguste III. La Ligue de Ratisbonne, soucieuse de se renforcer grâce l'arrivée éventuelle d'une puissance importante comme le Pologne-Lituanie dans l'alliance, soutient la candidature du duc de Lorraine François III Etienne tandis que le roi de France Louis XV se présente lui même comme candidat.

C'est finalement François III qui est élu de justesse par la Diète sous le nom de Etienne II mais sa volonté de quitter le Pacte de Fer pour rejoindre la Ligue de Ratisbonne ainsi que son mariage avec l'archiduchesse Marie-Thérèse en décembre 1734 provoquent le courroux de ses adversaires. Maurice de Saxe conteste l'élection et son protecteur Ferdinand Kettler, duc de Courlande, fait secession. Il est soutenu par la Saxe, la Hesse et la Norvège qui tour à tour lui déclare la guerre tandis que Louis XV reconnaît le nouveau souverain polono-lituanien. La Russie quant à elle proteste diplomatiquement contre le changement d'alliance du pays, voté par la Diète sur proposition de Etienne II. La Tsarine Anne Ière exige à ce qu'une nouvelle élection ai lieu, ce que refuse momentanément Etienne II en raison de l'état de guerre de la Pologne-Lituanie. Elle menace alors de soutenir le camp protestant.

Après plusieurs mois de préparations, une armée saxonne envahit la Posnanie (août 1735), le gouverneur de Vilno Jan Fryderyk Sapieha livre la ville aux Courlandais qui reçoivent les renforts d'un régiment hessois ayant traversé le nord de l'Autriche en douce et à la hâte, tandis que l'armée courlandaise de Kettler et de Maurice de Saxe partent en direction de Dantzig afin d'assurer le débarquement des troupes norvégiennes venues à leur aide. De son côté la Ligue de Ratisbonne envoie une armée autrichienne et une brigade bavaroise pour défendre les villes de Lemberg et surtout de Varsovie, où Etienne II a prit le commandement d'un régiment polonais en garnison dans la ville.

Les combats sont donc imminents. Vous pourrez suivre le déroulement de ces derniers et l'avancement de la situation sur cette carte :

http://www.alliance-jeu.fr/wiki/images/b/bf/Guerre_de_succession_de_Pologne.png

En brun : la Pologne-Lituanie (vous ne verrez uniquement les troupes présentes sur son sol)
En marron : les alliés voisins de Etienne II entrés non officiellement en guerre contre les ennemis de Etienne mais qui vont lui venir en aide militairement.
En vert pâle : la Courlande, Etat ayant fait secession avec la Pologne-Lituanie et donc en guerre avec Etienne II qui les considére comme rebelles
En vert : les pays soutenant les Courlandais de façon diplomatique
En vert foncé : les pays officiellement en guerre contre Etienne II de Pologne-Lituanie
En gris : les pays neutres
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MessageSujet: Prise de Dantzig (novembre 1735)   Historique Icon_minitimeSam 21 Fév - 18:52

Historique Siege_of_Danzig_1734

Bélligérants (unités engagées / unités perdues / unités restantes) :
Courlande : 8.140 (1 armée) / 4.610 / 3.550
Pologne-Lituanie : 5.630 (1 brigade) / 5.003 / 627 (tous prisonniers)
Issue : Victoire courlandaise

L'Armée rebelle courlandaise de l'Hetman Ferdinand Kettler s'est rendue maîtresse de la ville de Dantzig après avoir traversé la Prusse Orientale. La supériorité numérique ne fut pas aussi évidente puisque la brigade polono-lituanienne « Denhoff » qui défendait la ville (placée sous le commandement du generalmajor Michal Serwacy Wiśniowiecki) était constituée aux trois quarts d'infanteries, tandis que les Courlandais disposaient de seize bataillons de cavaleries sur trente au total. Kettler avaient également en sa possession neuf bataillons d'artillerie de canons 4 livres peu efficaces lors de sièges. Les polono-lituaniens tinrent la dragée haute à leur assaillants au point que par des sorties hardies, un tiers des canons courlandais furent anéantis et que le premier assaut du 12ème régiment fut repoussé avec succès, ce qui coûta la vie à son commandant courlandais le generaloberst Jerzy Wilhelm Goltz. Mais le generalmajor Maurice de Saxe parvint à créer une brèche par laquelle s'engouffrèrent ses grenadiers. Sa cavalerie en fit de même et une vraie tuerie s'ensuivit. Les Courlandais perdirent bon nombre de leurs cosaques et trabants, au point de demander finalement l'aide du 9ème régiment du generaloberst Joachim Potocki alors resté en réserve. La garnison polono-lituanienne subit lors de l'assaut final de très lourdes pertes. Son infanterie et son état-major furent dévastés : dix de ses officiers subalternes furent tués et le generaloberst Franciszek Bielinski mourut pendant les combats. Finalement, Wiśniowiecki et son second Lubomirski se rendirent à l'ennemi avec à peine plus de 600 de leurs hommes.
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MessageSujet: Bataille navale de la Péninsule de Hel (décembre 1735)   Historique Icon_minitimeLun 23 Fév - 12:08

Historique Bataille_navale_danoise

Bélligérants (unités engagées / unités perdues / unités restantes) :
Norvège : 16 (4 vaisseaux + 4 galéasses + 5 bricks + 3 galères) / 8 / 8
Pologne-Lituanie : 24 (10 galéasses + 10 sloops of war + 4 galères) / 5 / 19
Issue : Victoire polono-lituanienne

La flotte norvègienne a subi un sérieux revers dans les eaux de la Baltique Sud. Le Grand Amiral Christen Thomsen Sehested avait pour mission de briser la flotte polonaise alors présente dans le golfe de Dantzig et qui se dressait comme un mur empêchant le débarquement de renforts terrestres norvégiens auprès des Courlandais. Sehested avait à sa disposition nettement moins de navires mais davantage de canons, notamment grâce à ses quatre vaisseaux de ligne. De plus, il était bien plus capé que son adversaire le capitaine de vaisseau polonais Mateusz Sierpinek. Pourtant, le modeste sous-officier naval allait s'avérer être le plus audacieux : il parvint à attirer son ennemi au large de la péninsule de Hel afin de limiter la manoeuvrabilité de ses navires, ce qui fut grandement accentué par une erreur tactique du grand amiral norvégien qui consista à protéger son convoi de troupes de cinq bricks tandis que trois galères étaient restées en réserve. Sans doute trop sûr de lui, Sehested combattit donc à 8 contre 24, avec la certitude que ses 4 vaisseaux de ligne suffiraient pour impressionner ses ennemis et les faire fuir. Mais ces derniers furent totalement submergés par les dix rapides sloops of war polono-lituanien qui au prix de quatre pertes parvinrent à couler deux vaisseaux norvégiens. Pendant ce temps les galéasses polonaises coupèrent la route aux 4 galéasses norvégiennes qui furent entièrement détruites pour une seule perte côté polonais. Les deux vaisseaux norvégiens restants dont le navire amiral de Sehested, le "Konge Christian 1." prirent la fuite avec la flotte de réserve, le convoi et sa garde. Pourchassée par les polonais, le reste de la flotte norvégienne perdit encore deux bricks mais put repartir vers le Kattegat.


Dernière édition par Maître-du-jeu le Sam 25 Avr - 9:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Bataille de Unterberg (février 1736)   Historique Icon_minitimeMer 25 Fév - 1:05

Historique Nti_pnw_11760041_large

Bélligérants (unités engagées / unités perdues / unités restantes) :
Autriche : 7.790 (1 armée) / 5.017 / 2.773
Saxe : 9.010 (1 armée) / 6.335 / 2.675
Issue : Bataille indécise tactiquement mais victoire stratégique autrichienne

Le General Adam Heinrich Bose et l'électeur de Saxe Auguste III en personne avaient traversé la Prusse pour prendre au plus vite la ville de Varsovie et tenter ainsi de capturer Etienne II. Mais c'est en traversant la Posnanie que leur armée fut attaquée par celle de Eugène de Savoie. Le commandant autrichien avait une armée numériquement moins nombreuses en raison de la profusion des bataillons de cavalerie, ce qui expliquera d'ailleurs certes la capture voire la destruction de l'artillerie ennemie mais aussi les nombreuses pertes enregistrées face à un adversaire saxon qui disposait de 17 bataillons d'infanterie (contre 10 côté autrichien), la majorité composées de troupes d'élites telles que les grenadiers ou les gardes suisses. La bataille fut une véritable boucherie de part et d'autre, l'artillerie autrichienne étant plus nombreuse et étoffée que celle saxonne parvint a faire des dégâts importants parmi les rangs saxons. Les generaloberst Andreas Schultz (Saxe) et Bogdan Lupescu (Autriche) périrent pendant le combat tandis que Jean-Adolphe de Saxe-Weissenfels fut touché par un éclat de boulet de canon. Eugène de Savoie, commandant en chef de l'armée autrichienne fut quant à lui blessé plus grièvement, par un coup de baïonnette dans les intestins alors qu'il était tombé de son cheval.
Les pertes furent grandes des deux côtés notamment en ce qui concerne les cavaleries et les artilleries, devenues inutilisables. Même si en proportion les Autrichiens avaient enregistré moins de pertes et avait rétabli un équilibre numérique au milieu de la bataille, l'issue de cette dernière demeura encore incertaine ; mais inquiet de constater autant de morts et de ne donc pas avoir d'effectifs suffisants pour assiéger Varsovie, Auguste III demanda à son général Adam Heinrich Bose de se retirer vers la Prusse sous protection de la garde suisse, en emportant les rares canons qui lui restait. L'objectif stratégique de Eugène de Savoie - et donc de l'empereur Charles VI - qui consistait de couper la route aux Saxons, avait donc été rempli, mais à un très cher prix...
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MessageSujet: Re: Historique   Historique Icon_minitimeVen 6 Mar - 1:49

En juin 1737, l’allemand Ernst Johann von Biron, 47 ans est élu duc de Courlande en succession à Ferdinand Kettler, décédé en mai. et malgré l'opposition de la noblesse de cette province.
Cette élection risque de créer des tensions au sein des troupes courlandaises dirigées par la noblesse et notamment avec Maurice de Saxe qui avait trouvé une entente avec Kettler. Nul doute que l'ambition de von Biron que l'on dit amant de l'impératrice de Russie Anne Ière pourrait se heurter aux prétentions de Maurice de Saxe.
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MessageSujet: Siège de Vilno (décembre 1737)   Historique Icon_minitimeDim 8 Mar - 21:11

Historique Prague1741

Bélligérants (unités engagées / unités perdues / unités restantes) :
Hesse & Courlande : 4.830 (1 brigade) / 2.349 / 2.481
Pologne-Lituanie : 4.810 (2 régiments) / 3.542 / 1.268
Issue : Victoire hesso-courlandaise

Deçu de la tiédeur de ses alliés à réaliser des contre-attaques pour récupérer les villes du Nord de son royaume, François-Etienne de Lorraine partit de Varsovie avec le generaloberst Jerzy Ignacy Lubomirski de Varsovie avec leurs deux deux régiments afin de tenter de reprendre Vilno alors aux mains des Courlandais. Mais la défense était organisée en une brigade commandée par l'expérimenté generalleutnant hessois Ludwig von Dalwigk. Ses capacités en défense de ville et les sorties de ses nombreux bataillons de cavalerie eurent raison des tentatives d'assaut polonais et ce au prix de nombreuses pertes dont celle du generaloberst Georg von Loen. Les Courlandais, commandés par un autre hessois, le generalbrigadier Ernst Casimir zu Ysenburg und Büdingen parvint à tenir la garnison de la ville malgré les bombardements de canons lourds polonais. Avec un rapport de force équitable, François-Etienne se retrouva avec deux fois moins d'effectifs que son ennemi. Il préféra donc lever le siège.
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MessageSujet: Bataille de Christiansø (février 1738)   Historique Icon_minitimeMar 10 Mar - 1:04

Historique Jersch_wiktoria-447

Bélligérants (unités engagées / unités perdues / unités restantes) :
Suède : 6 (2 vaisseaux + 3 frégates + 1 sloop of war) / 3 (2 coulés, 1 capturé) / 3
Pologne-Lituanie : 19 (9 galéasses + 6 sloops of war + 4 galères) / 4 / 15
Issue : Victoire polono-lituanienne

La flotte suédoise, peu nombreuse (6 navires) mais puissamment armée (238 canons au total) avait pour but de neutraliser la flotte polonaise devenue gênante en Baltique pour de futurs débarquements. Le chef de division polonais Mateusz Sierpinek, fort de sa victoire contre les danois, se dirigea vers l'île de Christiansø pour se fixer un port d'attache tandis que la flotte suédoise du chef d'escadre Carl Henrik von Löwe faisait cap vers Dantzig. Les polonais avaient une flotte très étoffée composée de navires légers qui avaient subi peu de dégâts lors de leur dernier combat ; leurs 19 navires comptabilisaient 177 canons au total mais c'est surtout les talents de Sierpinek qui expliquent cette belle victoire sur des suédois mal commandés et dont les vaisseaux furent mal employés. Le Gustave II Adolphe (50 canons) fut même coulé tandis que la frégate Indian Queen fut capturée par les polonais qui ne perdirent que 4 navires dont deux galères. Devant ces deux pertes majeures, von Löwe préféra donc fuir vers la Baltique Nord. Il semble désormais de plus en plus que la flotte polonaise, aussi modeste soit-elle, constitue un véritable rempart en Baltique.
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MessageSujet: Bataille de Milanowek (juin 1739)   Historique Icon_minitimeMer 18 Mar - 16:51

Historique Battle_of_Roucoux_painting

Bélligérants (unités engagées / unités perdues / unités restantes) :
Pologne-Lituanie : 5.440 (2 régiments) / 2.398 / 3.042
Autriche : 2.546 (1 armée) / 850 / 1.696
--------------------------------------------------------
Saxe : 5.030 (1 brigade) / 4.370 / 660
Issue : Victoire austro-polono-lituanienne

Les polono-lituaniens, aidé par les restes de la 1ère Armée autrichienne « Erzherzog » ont fait subir un sérieux revers aux Saxons de la 3ème brigade « von Kyaw » commandée par le generalbrigadier Jakob von Eggers, venus faire une offensive en direction de Varsovie. l'Ataman Rybinski et le generaloberst Czerny-Schwartzenberg étaient postés à Milanowek, une petite ville située au sud-ouest de la capitale polonaise afin de la défendre de toute tentative de siège. Leur présence était renforcée par l'armée autrichienne du generalleutnant Leopold Joseph von Daun dont seulement  8 bataillons étaient opérationnels mais non des moindres. En effet de nombreux lieutenants étaient à la tête de ces soldats aguérris et leur participation à cette bataille fut décisive pour pallier l'inexpérience et le commandement sommaire de leurs alliés polono-lituaniens (notamment le régiment de Czerny-Scharzenberg), même si ces derniers comptaient dans leurs rangs de véritables unités d'élite, tels que les gardes à pied et les hussards ailés. Les troupes saxonnes furent mise à mal très rapidement par les raids de cavalerie ennemie et les tirs d'artillerie polonais ; les canons des alliés furent si bien protégés qu'ils ne déplorèrent aucune perte tandis que l'artillerie saxonne fut entièrement décimée (il ne leur resta à la fin de la bataille que 10 canons 8 livres, 10 artilleurs et 21 chevaux). La déroute arriva lorsque le generalbrigadier saxon Jakob von Eggers fut tué d'un tir de canon, provoquant une totale désorganisation. Son second le generaloberst Hammelstein périt lui aussi lorsqu'avec un de ses bataillon de hussards il se retrouva encerclé par les troupes autrichiennes. Daun, si irrité depuis des mois par l'abnégation de Auguste III de Saxe alla jusqu'à pourchasser les saxons lors de leur retraite, essayant ainsi de maximiser leurs pertes. Mais les restes de la brigade saxonne, dirigés par le generaloberst von Keller parvint à se replier vers l'ouest. Seul bémol pour les polono-lituaniens : la perte de Czerny-Schwartzenberg qui fut mortellement blessé pendant l'affrontement.
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MessageSujet: Bataille de Jytomyr (décembre 1741)   Historique Icon_minitimeLun 20 Avr - 13:47

Historique Poltava

Bélligérants (unités engagées / unités perdues / unités restantes) :
Espagne : 9.570 (1 armée) / 6.349 / 3.221
Suède : 7.890 (2 brigades) / 6.923 / 967
Issue : Victoire espagnole

Philippe V d'Espagne, encore ému par la disparation de son allié Charles VI avait décidé de mettre un terme au cessez-le-feu qui durait déjà depuis deux ans et ce en attaquant l'armée suédoise présente dans l'est du grand-duché de Lituanie. Il désirait avoir l'avantage de l'offensive et ainsi éviter que les courlandais et suédois ne profitent du décès de l'empereur pour attaquer les troupes autrichiennes.
L'armée espagnole, commandée par le duc de Montemar José Carrillo de Albornoz y Montiel présentait des effectifs très nombreux (près de 10.000 hommes dont un peu moins de la moitié d'italiens), très étoffée avec sept bataillons d'artillerie et de nombreuses troupes d'élites, et aussi bien organisée au niveau du commandement mais avec des officiers inexpérimentés ou presque. Elle rencontra aux portes de Jytomyr deux brigades suédoises moins nombreuses (un peu moins de 8.000 hommes) avec de très nombreuses cavaleries qui représentaient la moitié des effectifs. Elles ne comptaient également que 4 bataillons d'artillerie mais de calibre plus lourd que celui des espagnols. L'organisation du commandement subalterne laissait à désirer mais les officiers généraux suédois (les generalleutnant Fredrik Henrik Sparre & Mattias Alexander von Ungern-Sternberg) étaient aguerris et leurs troupes avaient été personnalisées selon leurs talents.

La bataille qui se déroula sous une fine neige rappela davantage pendant un bon moment un fatras informe entre barbares qu'une bataille rangée entre deux camps civilisés. Cela était sûrement dû aux incessantes charges de cavalerie des suédois. 1.500 trabants et autant de gardes à cheval harcelèrent les infanteries espagnoles et parmesanes et causèrent beaucoup de dégâts dans leurs rangs ainsi que dans l'artillerie espagnole, mais au prix de très lourdes pertes. Même si un temps la victoire parut aller dans le camp nordique, cet excès de cavaliers tourna à l'avantage des espagnols. En effet, les cavaliers suédois perdirent autant en moral qu'ils gagnèrent en fatigue lorsque le generalleutnant Lewenhaupt père fut tué. Les canons ne furent bientôt plus protégés et hormis trois pièces de canons, l'artillerie suédoise fut anéantie par les raids des parmesans du brigadier des armées du duc Alberto Venturini, resté en réserve. Quant aux fantassins espagnols ils firent rapidement bloc avec les soldats italiens et ce sous la conduite du colonel-général Fontès y Mazo et opérèrent d'ingénieuses et de hardies manoeuvres pour barrer la route aux cavaliers suédois. Le colonel-général espagnol Folch de Cardona fut tué à son tour mais la défaite de la cavalerie lourde suédoise ne tarda pas à venir lorsque leur second commandant le generalmajor von Stackelberg périt sous les tirs fournis des fusils pamesans. Le generalleutnant suédois von Ungern-Sternberg, commandant en chef d'une brigade de cavalerie anéantie et décapitée de ses deux subalternes préféra sonner la retraite. Pendant ce temps, le maréchal de camp espagnol Escandon y Helguera parvenait difficilement à tenir en respect les redoutables indeltas de la brigade suédoise du generalleutnant Fredrik Henrik Sparre et ce ne fut que grâce à l'intervention du 18ème régiment Piacentina aux troupes encore fraîches et à cause de la retraite de la cavalerie suédoise que la victoire était assurée pour les espagnols. Albornoz y Montiel ordonna donc à ses troupes qui avaient subi de fortes pertes de laisser les suédois se retirer, quitte à leur laisser le peu de matériel d'artillerie qui restaient en état. Sparre suivit von Ungern-Sternberg et tous deux se rendirent donc en direction du Nord avec seulement moins de 1.000 hommes.
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MessageSujet: Bataille navale du cap Nordperd (novembre 1742)   Historique Icon_minitimeSam 25 Avr - 10:13

Historique The_Battle_of_Koge_Bugt_Painting_by_Viggo_Faurholt

Bélligérants (unités engagées / unités perdues / unités restantes) :
Norvège : 8 (2 vaisseaux + 3 bricks + 3 galères) / 1 / 7
Suède : 3 (1 vaisseau + 2 frégates) / 0 / 3
Pologne-Lituanie : 16 (1 frégate + 8 galéasses + 5 sloops of war + 2 galères) / 13 (12 coulés + 1 capturée) / 4
Issue : Victoire suédo-norvégienne

La flotte polonaise du chef d'escadre Mateusz Sierpinek n'a pu rééditer les exploits de Hel et de Christiansø. Avec des navires en grande partie endommagés (la marine polono-lituanienne ne pouvant être réparée dans l'arsenal de Dantzig alors aux mains des Courlandais), Sierpinek s'est vu infligé une sévère et décisive défaite au cap Nordperd à l'est de l'île de Rügen où avaient fait jonction les flottes norvégienne et suédoise. Avec des bâtiments de guerre totalement opérationnels, le Grand-Amiral norvégien Sehested a pu obtenir sa revanche contre les polono-lituaniens, épaulé par le vice-amiral suédois Christian Carl Gabel. Ce dernier avait d'ailleurs succédé à von Löwe dont l'incompétence lors de la bataille de Christiansø avait irrité le roi Frédéric Ier de Suède. Si la perte d'une seule galère est à déplorer côté norvégien et suédois, pas moins de douze navires polonais ont été envoyés par le fond. Sehested se paya même le luxe à la fin de la bataille de capturer la frégate amirale (qui avait été auparavant suédoise) et son commandant Sierpinek, celui-là même qui l'avait vaincu à Hel. Avec une marine quasiment réduite à néant et amputée de son commandant en chef, la défaite navale de la Pologne-Lituanie est désormais scellée.
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MessageSujet: Seconde prise de Dantzig (novembre 1742)   Historique Icon_minitimeSam 25 Avr - 20:25

Historique Siege_of_Danzig_1734

Bélligérants (unités engagées / unités perdues / unités restantes) :
Pologne-Lituanie : 3.042 (2 régiments) / 907 / 2.135
Milan : 3.830 (1 brigade) / 900 / 2.930
Courlande : 5.013 (1 armée) / 4.227 / 786 (tous prisonniers)
Issue : Victoire milano-polonaise

L'armée milano-polonaise de la Ligue de Ratisbonne a remporté une victoire écrasante sur les courlandais. Non seulement la prise de la ville de Dantzig est une étape cruciale dans le conflit mais tactiquement on n'avait jamais vu depuis 1704 une si humiliante défaite : en effet même si le rapport de force était d'environ 6.800 contre 5.000 en faveur des assaillants, les pertes ont été de plus de 75% pour les assiégés courlandais tandis que les milanais et les polono-lituaniens n'ont a déplorer qu'à peine plus du quart de leurs hommes, dont le generalmajor Rybinski, commandant en chef du 1er régiment polonais, mort pendant le siège. Certes les courlandais, commandés par le général Mniszech avaient depuis réparé les fortifications de Dantzig et reçu un régiment d'environ 1.500 hommes en renfort mais ils manquaient cruellement de cavaliers afin de réaliser des sorties et neutraliser l'artillerie ennemie ; pourtant grâce à des troupes d'élite et des cavaleries lourdes (trabants, towarczysz, uhlans) ils purent commettre l'exploit de détruire deux bataillons de canons. Mais les puissants canons 8 livres des polonais et milanais eurent raison des enceintes de la ville. Les troupes courlandaises, désorganisées, furent rapidement débordées par les assaillants qui se rendirent maîtres de la ville. Le lieutenant-général de la brigade milianaise Antoniotto Botta Adorno s'avéra particulièrement cruel contre les courlandais. La capture du duc de Courlande von Biron et du prétendant Maurice de Saxe porte désormais un coup sévère pour les courlandais et leurs alliés suédois et norvégiens.


Dernière édition par Maître-du-jeu le Lun 27 Avr - 11:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Bataille de Zaborol (décembre 1742)   Historique Icon_minitimeDim 26 Avr - 10:57

Historique Battle_of_guiliford_courthouse

Bélligérants (unités engagées / unités perdues / unités restantes) :
Hesse & Courlande : 2.481 (1 brigade) / 506 / 1.975
Pologne-Lituanie : 1.268 (2 régiments) / 1.040 / 228
Issue : Victoire hesso-courlandaise

Les belligérants du siège de Vilno de 1737 se sont retrouvés confrontés une fois de plus mais cette fois ci en voïvodie de Volynie, près de la ville de Zaborol. le général hessois von Dalwigk commandant en chef de la brigade hesso-courlandaise désirait couper la route à Etienne II pour qu'il ne puisse pas prendre part à l'éventuel siège de Vilno en compagnie de ses alliés bavarois, vénitiens et espagnols. Il s'agissait d'une chance pour le roi de Pologne d'obtenir sa revanche mais ses troupes étaient deux fois moins nombreuses et la défaite fut cinglante pour les deux régiments polono-lituaniens du roi et du generaloberst J.I. Lubomirski qui durent se replier en Podolie.
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MessageSujet: Seconde prise de Vilno (décembre 1742)   Historique Icon_minitimeLun 27 Avr - 12:25

Historique Prague1741

Bélligérants (unités engagées / unités perdues / unités restantes) :
Bavière & Venise : 10.420 (1 armée) / 1.726 / 8.694
Suède : 5.013 (1 brigade) / 3.475 / 2.573 (tous prisonniers)
Issue : Victoire bavaro-vénitienne

Une brigade a finalement suffit aux bavarois et vénitiens dans les faits à prendre Vilno, dernière cité encore aux mains des forces protestantes (de la Suède plus précisément). Le generalleutnant bavarois Ignaz von Törring, commandant en chef de l'armée envoya les régiments de von Sachsen-Hildburghausen et de Maccione à l'assaut et garda le chevalier de Bavière ainsi que Nikac de Rovine en réserve. Les seconds de von Törring, de Guise-Lorraine et di Servanto devant établir la liaison pour envoyer des renforts si besoin était et protéger les artilleries d'éventuelles sorties suédoises. Les bavarois furent en première ligne lors de l'assaut des fortifications de Vilno et ils perdirent bon nombre de leurs hommes, notamment leurs gardes à pied (leibgardes) et fusiliers tandis que le feu de l'artillerie vénitienne, dotée de canons bien plus lourds que ceux bavarois, restait soutenu tout en se gardant avec adresse des manoeuvres de neutralisation des trabants suédois qui furent décimés. Le colonel-général vénitien Maccione vint à la rescousse des bavarois qui avaient réussi à pénétrer dans la ville. Disposant de nombreux fantassins, Il garda ses milices en réserve et se lança à l'assaut avec un bataillon de grenadiers et quatre bataillons d'infanterie de ligne. Cette attaque fut décisive. Les indeltas suédois ne purent faire grand chose face à un tel afflux d'hommes. Le commandant en chef de la garnison suédoise, le général Henrik Otton von Albedyl fut tué et 31 canons légers furent capturés par les bavarois. Ses seconds, Carl Cronstedt et Pehr Kalling, postés en défense de la rive droite de la Neris s'étaient retrouvés neutralisés et se rendirent donc à von Törring après trois jours de siège de leur citadelle. La prise de Vilno semble donc sceller désormais l'avenir des courlandais et de leurs alliés suédois et hessois qui ne contrôlent plus aucune ville de Pologne-Lituanie.
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